Une journée au cœur de l’événement TOP DAF Lyon 2025
Laurène T. | 21 oct. 2025 11:22:33 | 5 min de lecture
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Lancement de l'édition lyonnaise 2025 de TOP DAF. 7h30, les portes s’ouvrent sur un lieu emblématique : l’Hôtel-Dieu de Lyon. Cet édifice chargé d’histoire et récemment restauré, accueille pour une journée les acteurs clés de la finance d’entreprise. Un cadre à la hauteur du sujet : le futur du DAF.
1er temps fort : les rencontres 1:1 entre décideurs et experts
Véritables temps forts de l'événement, les rendez-vous en 1:1 offrent à chaque décideur la possibilité d’exposer ses besoins et d’explorer les solutions les plus adaptées à sa structure.
Ces échanges individualisés constituent une réelle valeur ajoutée : ils permettent d’aller au-delà de la simple découverte de produits pour construire un dialogue personnalisé entre experts de la finance et acteurs de l’innovation.
En échangeant avec plusieurs DAF présents, trois motivations principales se sont dégagées :
- Se tenir informé des dernières innovations technologiques appliquées aux fonctions financières ;
- Trouver des solutions concrètes de croissance et de digitalisation, pour dépasser les limites d’Excel ;
- Découvrir des témoignages de pairs ayant déjà déployé de nouveaux outils ou process.
Chez EMAsphere, nous partageons cette conviction : le partage d’expérience entre pairs est un levier essentiel de progression pour la communauté financière. C’est d’ailleurs l’esprit de notre podcast, qui donne la parole aux DAF pour qu’ils racontent leurs défis et leurs réussites.
Sur place, ce même esprit s’incarne aussi bien dans les ateliers thématiques que dans les échanges informels, ces discussions spontanées entre professionnels qui font toute la richesse du salon TOP DAF.
2ème temps fort : des ateliers pour nourrir la réflexion des DAF
Trois conférences ont particulièrement retenu notre attention. Nous en avons synthétisé les éléments clés ci-dessous :
Conférence 1 : Panorama économique mondial et gestion des risques
Atelier animé par Coface
Nous avons participé à l'atelier présentant l'analyse du dernier baromètre Coface sur la conjoncture mondiale et les risques économiques en 2025-2026.
La question à laquelle nous avons réfléchi : comment piloter la performance financière et les risques dans un environnement mondial d’incertitude, marqué par les tensions commerciales et les politiques protectionnistes ?
Points clés et pistes de réflexion
- Incertitude économique record : 2025 atteint un niveau d’imprévisibilité comparable à la période Covid. Les perspectives mondiales sont lissées, mais la volatilité reste forte jusqu’en 2026.
- Tensions commerciales USA–Chine : retour à des droits de douane dignes des années 1930 (17 % en moyenne), avec une taxation de 45 % sur les produits chinois. Résultat : hausse des coûts pour les entreprises américaines et pression sur les consommateurs.
- Effets indirects sur l’Europe : malgré une inflation maîtrisée autour de 2 % et un prix de l’énergie stable, les entreprises font face à une surcapacité de production et à une baisse des marges.
- Défaillances d’entreprises : hausse notable en Asie et en Europe, particulièrement en France.
Ainsi, les DAF doivent naviguer dans un contexte de croissance mondiale faible (≈2%), d’incertitude structurelle et de risques géopolitiques accrus. La gestion prévisionnelle et l’agilité financière via des reportings deviennent des leviers essentiels pour anticiper les chocs économiques à venir.
Conférence 2 : Comment déployer l’IA au sein de son organisation ?
Atelier animé par Adapt1 Solution
Ensuite, nous nous sommes intéressés à un sujet qui nous brule les lèvres : l'IA. L'atelier nous a aidé à comprendre les étapes concrètes pour intégrer efficacement l’intelligence artificielle dans les processus financiers et opérationnels.
Il est vrai qu'il est important de s'organiser pour savoir comment passer de la simple digitalisation à une utilisation réelle et performante de l’IA dans l’entreprise ?
Solutions pratiques et pistes de mise en œuvre :
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Distinction clé : digitaliser = automatiser selon des règles prédéfinies ; intégrer l’IA = permettre à l’outil d’apprendre et d’agir de manière autonome.
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Pré-requis : l’IA doit servir un objectif clair et mesurable (méthode SMART) + cartographier les tâches chronophages pour prioriser les cas d’usage + évaluer la maturité des données : accessibilité, format, fiabilité.
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Roadmap de déploiement : POC (proof of concept) → 2. Phase pilote → 3. Extension. Utiliser la matrice effort / impact pour hiérarchiser les projets.
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Outils illustratifs :
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ScribeHow pour capturer et documenter les processus.
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ChatGPT (version Entreprise) pour automatiser des analyses internes ou enrichir le CRM via Make / Zapier.
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Bonnes pratiques d’adoption : privilégier des outils simples, intuitifs et viraux, plutôt qu’imposés.
Cet atelier a fait écho à la mini table ronde faite durant l'atelier d'EMAsphère qui s'est intéressé aussi à la position du DAF face à l'IA. Les DAF présents se montrent ouverts et curieux face à l’IA, mais soulignent deux points de vigilance :
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la protection des données sensibles,
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et la nécessité de formation pour adapter l’IA à la fonction finance.
Il est clair que l’IA devient un outil d’aide à la décision, non un substitut. Sa valeur dépend avant tout de la qualité des données et de la maturité organisationnelle.
Conférence 3 : Comment garantir aux DAF des reportings fiables et adaptés à chaque secteur ?
Atelier animé par EMAsphere
Nos expertes ont exploré un point intéressant pour chaque DAF : le reporting sectoriel. Comment un DAF peut garantir la fiabilité, la pertinence et la personnalisation de ses reportings à son secteur grâce à des outils EPM ? C'est la question à laquelle nous avons répondu à l’heure où le DAF devient copilote du CEO. La question n’est plus seulement de produire des chiffres, mais de piloter la performance et la stratégie. Pour cela, il doit s’appuyer sur des données fiables, consolidées et contextualisées à chaque secteur d’activité.
Solutions et meilleures pratiques :
- Fiabilité : des données auditées et consolidées automatiquement.
- Accessibilité : des indicateurs partagés simplement entre départements et en plusieurs langues.
- Pertinence : des KPIs adaptés aux spécificités de chaque métier.
Un EPM moderne, comme EMAsphere, permet de centraliser les données issues de tous les logiciels métiers, d’automatiser la consolidation multi-entités, et d’offrir aux DAF une vision en temps réel de la performance, tout en libérant du temps pour l’analyse stratégique.
Et, nous sommes heureux d'avoir accueilli deux de nos clients :
- Marie-Christine Condemi, la DAF du groupe Pascal Coste, à la tête d’un réseau de plus de 300 salons de coiffure, a donné son retour d’expérience concret :
“Chaque salon est pour nous un centre de profit à part entière. EMAsphere a simplifié les choses : nous pouvons présenter un reporting consolidé pour l’ensemble de nos salons, même s’ils ont des structures différentes.”
En quelques phrases, elle résume les gains clés : la fiabilité, la rapidité et surtout le temps retrouvé pour se consacrer à la stratégie plutôt qu’à la production de chiffres. “Je ne passe plus mon temps à construire mes reportings, mais à les analyser, les interpréter et à aider l’attraction commerciale.”
Elle ajoute : “On peut descendre jusqu’à l’écriture comptable. Quand la donnée est collectée, elle est mise en forme et reste entièrement accessible.”
- Naïma Chalh, DAF de Mutual Logistique, partage la même satisfaction :“La veille d’un comité de direction, la préparation des fichiers était fastidieuse. Aujourd’hui, je jongle simplement entre les filtres pour visualiser les résultats par établissement. J’ai gagné un temps considérable et je n’ai plus la peur d’une formule mal reprise dans Excel.”
Ces retours convergent : automatisation, fiabilité et agilité sont les maîtres mots du reporting. EMAsphere devient un véritable copilote pour les DAF souhaitant passer d’une logique de production à une logique d’analyse.
3ème temps fort : des échanges informels au cœur d’une communauté
Si le salon TOP DAF s’est imposé comme un rendez-vous incontournable, c’est aussi grâce à son atmosphère conviviale et sa taille humaine. Entre les rendez-vous, les repas et les pauses au soleil d’octobre, les discussions s’enchaînent. Les DAF partagent leurs bonnes pratiques, leurs doutes et leurs ambitions pour les années à venir. Une question revient souvent : comment notre fonction va-t-elle évoluer d’ici 2026 ?
Pour prolonger ces échanges, EMAsphere et TOP DAF lancent une enquête exclusive : le DAF de 2026 face à l’IA, à la digitalisation et aux nouveaux défis. Cette étude vise à recenser les priorités et attentes des DAF, pour dessiner ensemble le profil du DAF de demain.
Vous pouvez dès aujourd’hui y participer en seulement 5 minutes :
Les résultats seront publiés en décembre 2025 et partagés en avant-première avec les participants dès novembre.